Patrice Lumumba

En 1962, un enfant haïtien rejoint ses parents, coopérants au Congo, ex-belge, nouvellement indépendant. Deux ans plus tôt, Patrice Lumumba, figure mythique de l'indépendance congolaise, trouvait la mort au Katanga. À partir d'une photographie trouvée par sa mère où figure le leader congolais, l'enfant, devenu cinéaste, réalise trente ans plus tard, un film très personnel et sensible où biographie et histoire, témoignages et archives, constituent la trame d'une réflexion autour de la figure de Lumumba, son assassinat politique, les médias et la mémoire.

Dans les années 50, alors que la future République démocratique du Congo était encore une colonie belge, toute une génération de musiciens a fusionné des airs traditionnels africains avec la musique afro-cubaine pour créer l'électrisante rumba congolaise, un style qui a conquis tout le continent grâce à un rythme contagieux, des sons de guitare captivants et des voix suaves.

61 years after his assassination, Patrice Lumumba returns to his country. "Congo returns to Congo" as one of his children said. Lumumba was a nationalist leader who intended to use his country's enormous wealth for the benefit of his people. He became the first Prime Minister in the history of Congo on June 30, 1960, when the country gained its independence after 80 years of Belgian colonial rule. Seven months later, he was assassinated in Katanga province with two of his best political allies: Joseph Okito and Maurice Mpolo. Their bodies were dissolved in sulfuric acid and only one of Patrice Lumumba's teeth remained. This "relic" was taken from Lumumba's corpse and kept in secret by a police commissioner until his death in 2000. The assassination of the nationalist and anti-colonialist leader was followed by the advent of the dictator Mobutu, who was able to remain in place until 1997, thanks to Western support.

Comment les artistes africains ont diffusé la culture africaine dans le monde entier, en particulier la musique, depuis les dures années de la décolonisation, en essayant d'offrir un plus beau portrait de cet étonnant continent, historiquement connu pour des sujets tragiques, comme l'esclavage, la famine, la guerre et le chaos politique.

En 1960, les Nations unies : le Sud déclenche un séisme politique, les musiciens Abbey Lincoln et Max Roach s'incrustent au Conseil de sécurité, tandis que les États-Unis envoient l'ambassadeur du jazz Louis Armstrong au Congo pour détourner l'attention de leur premier coup d'État post-colonial africain.

The Belgian documentarian Frans Buyens interviewed passers-by in East Berlin and Dresden, factory workers and technical draftswomen at the Warnow shipyard in Stralsund, small business owners in Chemnitz, LPG farmers in the countryside, foreign students at the Gottfried Herder Institute in Leipzig and industrial workers in Magdeburg and Eisenhuettenstadt. "The GDR seen through the eyes of a foreigner" was the original title of the film. A few years after the Wall was built, Buyens documented the approval, disapproval and fears of the interviewees.

This documentary is about the struggle against colonialism in Africa.

L'histoire de la décolonisation du point de vue des peuples colonisés, récit épique qui résonne encore aujourd'hui.