Jean Roville

L'oasis est un cabaret paumé quelque part en Afrique. Les filles qui travaillent là n'y sont pas venues de leur plein gré, c'est le moins que l'on puisse dire. Seulement voilà, on a beau se raconter ses malheurs, il n'est pas facile de s'évader de l'oasis. Il y a Madame Gaby, la patronne, qui manque drôlement de tendresse. Pourtant l'une des filles parviendra à prendre le large et à donner l'adresse de l'oasis à Interpol. Dès ce moment l'oasis va commencer à avoir peur du désert. C'est que Interpol + FBI ça fait mal...

Là où il va, il n'a pas besoin de bagage... Un voyageur très bavard s'installe dans l'unique wagon occupé par un homme à la diction étrange. Le train avance, tout devient inquiétant autour de lui. Impossible de sortir de sa cabine, le train file à toute vitesse. Et s'il ne menait nulle part?

Cécile et Brigitte ont été condamnées à un an de prison à la suite d'un larcin. Dans le civil, ces deux jeunes femmes sont artistes de cabaret, se livrant à des numéros de danse et de striptease sous le nom de scène "Duo Lesbos". Pour l'heure, les voilà transférées par la police depuis une prison américaine jusqu'à un night-club où un faux inspecteur (en fait le sénateur Connolly : Olivier Mathot) leur demande de faire leur show. Après une exhibition pitoyable, Connolly leur propose une remise de peine en échange d'un service. Le duo féminin se voit proposer un contrat d'un mois dans un club de Palma de Majorque, le Flamingo. Evidemment, elles acceptent sans sourciller.

A Florence, le prince Azoun, immensément riche, ne fait que des mariages malheureux, car toutes les femmes qu' il épouse ne tardent pas à le tromper. En quatrième noces, Azoun, devient le mari d' une petite française douce et pure, Geneviève, qu' il soupçonne, aussitôt, de vouloir le trahir. La nouvelle princesse n' en a ni l' idée, ni l' envie. Pourtant, la jalousie maladive d' Azoun va, rapidement, la pousser dans les bras de celui qui a été chargé de veiller sur sa conduite. Cette fois, cependant, le mari sera content, très content même.

Dans les années 50, un village rescapé de la seconde guerre mondiale est touché par une vague de meurtres de jeunes filles qui s'étaient toutes baignées dans le lac maudit (ou des maudits ce n'est pas très clair) ou se livraient des rites lors de l'inquisition et où reposent des corps de soldats nazis. Le maire et une journaliste décident de mener l'enquête.

Adrien, facteur du petit village de Bilboquette-sur-Aude, passe pour un séducteur invincible mais il est lui-même convoité par mademoiselle du Merle de la Tour, une vieille fille confite en dévotions qui dirige la chorale. Pour échapper à ses assiduités, Adrien va à Paris effectuer un stage de perfectionnement. Le hasard et la malice de ses collègues des P.T.T. le font entrer à la pension des surdoués, un endroit très spécial où l'on s'efforce de satisfaire les caprices des dames en retard d'affection. Adrien est tout de suite embauché. De son côté, mademoiselle de la Tour n'abandonne pas et parvient à le retrouver. Malgré ses réticences et ses esquives, Adrien finira cependant par initier la vieille fille aux plaisirs de l'amour. Transformée, celle-ci change les jeunes filles de sa chorale en majorettes puis défile à leur tête d'autant plus joyeusement qu'Adrien vient de l'épouser.