Jean-François Leblanc

Réalisé en 1984 par André Melançon, La Guerre des tuques est le premier film de la série "Contes pour tous", produite par Rock Demers. Après une dizaine de longs métrages, on serait tenté de dire que c’est aussi le meilleur… Dans une petite ville de campagne, lors des vacances de Noël, deux bandes d’enfants se disputent l’occupation d’un château de neige. Un groupe est mené par un garçon fort en gueule (Cédric Jourde), l’autre, par une fille qui n’a pas froid aux yeux (Marie-Pierre D’Amour). Entre les deux, l’humour d’un garçon d’origine chinoise (Minh Vu Duc), les appréhensions d’un pacifiste en herbe (Mathieu Savard) et une histoire d’amour naissante viendront pimenter ces délicieuses aventures.

Juan Alvarez, a Spanish refugee in Canada, shoemaker, picks up at his home Manuel, a 12-year-old Portuguese teenager, whom he teaches to read, to assert his rights and who speaks of the Spanish civil war.

Jean-Louis Millette joue le policier Meursault, un policier corrompu qui voit ses rêves de retraite dorée mis en échec après l'attaque ratée d'un convoi d'argent. L'aspect inquiétant de son personnage est mis en relief par la mise en scène de Simoneau qui emprunte au film noir. Théo, un récidiviste d'une cinquantaine d'années, s'apprête à détourner un camion blindé avec l'aide de complices. Le coup minutieusement préparé tourne mal. Un imprévu de dernière minute en change complètement l'issue et entraîne la bande dans une série de difficultés. Le petit vol sans histoire, qui devait mener la bande à la liberté facilement acquise, devient alors une descente aux enfers.

Deux jeunes garçons sont retrouvés morts dans une cabane au fond d'un bois à Coeur d'Indien, une ville du nord du Québec. Ils ont été poignardés et scalpés. "Un scalp comme seul un indien peut le faire", accuse le chef de la police Laviolette qui n'est pas du genre à s'embarrasser de scrupules inutiles et qui est surtout prêt à tout pour protéger son petit paradis où règnent corruption, drogue et sexe... C'est ainsi que Régis Santerre, un indien, se retrouve en prison injustement inculpé de ce meurtre crapuleux.