Viktor Kee

La finesse et le perfectionnisme de l’Asie sont conjugués à la fougue et à la sensualité de l’Afrique dans Dralion, septième spectacle du Cirque du Soleil, filmé au cours de quatre représentations à San Francisco. La rencontre entre ces deux mondes prend forme autant par la musique, qui combine chanson chinoise et échos des tam-tams, que par la panoplie de numéros extraordinaires. Jongleur manipulant langoureusement les balles sur la surface de son corps élancé, jeune femme faisant tourbillonner des parapluies au bout de ses orteils, acrobates multipliant les culbutes, vêtus de costumes mi-dragon mi-lion, pas de deux exécuté au moyen de longs pans de tissu qui descendent du ciel comme des lianes dans la jungle : autant de moments pleins de grâce et de magie, entre lesquels des clowns hilarants viennent rappeler de leurs pitreries les origines classiques du cirque.

Amaluna invite le public sur une île mystérieuse gouvernée par des déesses et guidée par les cycles de la lune. Leur reine, Prospera, dirige la cérémonie de passage à l'âge adulte de sa fille dans un rite qui honore la féminité, le renouveau, la renaissance et l'équilibre qui marque la transmission de ces idées et valeurs d'une génération à l'autre. À la suite d'une tempête causée par Prospera, un groupe de jeunes hommes atterrit sur l'île, déclenchant une histoire d'amour épique et émouvante entre la fille de Prospera et un jeune prétendant courageux. Mais le leur est un amour qui sera mis à l'épreuve. Le couple doit faire face à de nombreuses épreuves exigeantes et surmonter des revers redoutables avant de pouvoir atteindre la confiance mutuelle, la foi et l'harmonie.