Rolland Bédard

En 1933, un groupe de colons vient en Abitibi pour y défricher la terre et y fonder une paroisse. Le chansonnier Félix Leclerc est présent, en chanson, à chaque moment dramatique de l’intrigue. Pendant trois ans de labeurs, les colons vont prendre la mesure de la solidarité communautaire essentielle à leur survie face aux règles de la colonisation, avec les plans de construction à tirer et les conseils sur la façon de cultiver. Dans les relations sociales naissantes, avec l’implication du curé, ils vont être confrontés à des problèmes comme l’alcoolisme, l’endettement, les prêts usuraires et l’analphabétisme. Dans leurs loisirs, la chanson, la danse et le folklore québécois auront une grande place.

Au Québec, Rex est un setter irlandais qui préférerait passer sa vie en courant dans les bois qu'être le chien de concours parfaitement dressé et préparé que son propriétaire Mr Haggin souhaite. Un jeune garçon orphelin de dix ans, René est pris en charge par Emile et Thérèse, le couple d'intendants d'Haggin. René s'occupe du chien et se rebelle contre la discipline stricte du propriétaire.

A tiny Quebec community is thrown into an uproar when a tall young Texan named Bill arrives to claim a farm he has inherited. Bill's inability to speak French, and his apparent unwillingness to learn the language, foments plenty of ill will in the community. The story is resolved with an abundance of warmth and humor, sometimes hokey, sometimes hilarious.

Drame policier avec les meilleurs acteurs québécois de l'époque dans les décors somptueux du Vieux-Québec.

A health problem causes a business leader to think about what will happen to his company after his death.

Première adaptation québécoise de l'oeuvre magistrale de Louis Hémon. «Me voici, pour l'essentiel, rassurée. Le scénario sait être à la fois inventif et fidèle à l'esprit du roman. (...) Une série de belles illustrations qui vient s'ajouter à l'iconographie d'un grand roman peut-être, au fond, inadaptable.» (Francine Laurendeau, 1983) Nous sommes à Péribonka au début du siècle. Maria Chapdelaine est promise en mariage à Eutrope Gagnon, mais son coeur préfère Francois Paradis, l'aventurier. Maria a aussi un troisieme soupirant, Lorenzo Surprenant, qui lui hésite à retourner chez lui après avoir connu Maria. Pendant l'hiver, Francois meurt en forêt. Plus tard, Maria se résigne et accepte finalement d'épouser son promis, Eutrope.

Can. 1979. Drame de Jean Beaudin avec Louise Portal, Gaston Lepage, Raymond Cloutier. À la fin du XIXe siècle, le meurtre d'un menuisier de village est imputé à son épouse ainsi qu'à un employé du couple.

Il a été le film d'ouverture du prestigieux Festival de Cannes en 1980. Une troupe de comédie musicale se déplace à travers la province de Québec. Lorca (Carole Laure) en est la vedette principale et son amant (Lewis Furey), le compositeur et directeur de la troupe. La rencontre d'un vieil ermite écologiste (Serge Reggiani) permet à Lorca de concilier ses aspirations d'artiste et de femme dans un monde où la nature a ses droits.

In 1942 even after a formal promise from the Liberal Party of Canada in the last election: "Never the Conscription", the Canadian Government vote a Conscription Law. In Quebec where the French population was mostly unanimous against the obligation to go to war, seen as a Great-Britain Government request, many young men fled to the woods or in clandestineness.

Adapté d'un roman d'Yves Thériault, le film décrit les derniers jours d'un vieux pêcheur qui tient à garder sa dignité. Un retraité, qui fut pêcheur toute sa vie, s'ennuie à mourir chez son fils et sa belle-fille. Ayant découvert, au cours de ses longues promenades, une barque abandonnée, il entreprend en cachette de la remettre à flot pour un dernier voyage.

Bernadette, femme d'avocat, quitte la vie urbaine pour aller vivre à la campagne avec son fils de 5 ans. Elle y rencontre Thomas, un paysan qui conteste les monopoles dans l’agro-alimentaire. Dans sa représentation naïve, le retour à la terre, fort populaire chez les intellectuels des années 1970, fournit la principale cible à l’ironie de Gilles Carle.

Rue des pignons est un téléroman québécois en 427 épisodes de 30 minutes, en couleurs, réalisé par Louis Bédard et Bruno Paradis et diffusé entre le 6 septembre 1966 et le 30 août 1977 à la Télévision de Radio-Canada.