Eduardo Valdes

La cruelle Princesse Turandot offre sa main au prince qui saura résoudre trois énigmes, les concourants défaits étant livrés au bourreau et mis à mort. Malgré le nombre immense de princes ayant perdu la vie dans ce concours, le Prince Calaf, fou amoureux de la Princesse, décide de tenter sa chance.

Le Comte de Luna (baryton) est amoureux de Leonora, dame d’honneur de la princesse d’Aragon. Il voudrait se débarrasser d’un rival, le mystérieux trouvère qui vient le soir chanter sous les fenêtres de Leonora (soprano). Le comte ne sait pas que celui qui suscite sa jalousie, Manrico, le trouvère (ténor), est en réalité son frère cadet, enlevé quinze ans auparavant par une bohémienne, mais qu'on croit encore vivant, ainsi que la coupable.

Giuseppe Verdi's masterpiece calls for 4 great singers: one weak link and the whole may collapse. The Metropolitan Opera assembled a quartet of stars for this new production by David McVickar: Sondra Radvanovsky, Marcelo Álvarez, Dolora Zajick, and Dmitri Hvorostovsky. The opera - about mistaken identities and hair-raising bloody revenge - could hardly receive a better performance.

David McVicar's atmospheric and brooding production captures the drama of this riveting piece of British history, retold as only Donizetti could. International superstar Anna Netrebko is Queen Anne Boleyn, trapped in an unhappy marriage to King Henry VIII (Ildar Abdrazakov) whose roving eye has settled on another woman—Jane Seymour (Ekaterina Gubanova), Anna's friend, but now her unwitting rival. Add in Anna's early love, Percy (Stephen Costello), just returned to the court from exile, and the result is a haunting, explosive account of Queen Anna's tragic final days, before she goes to her execution in one of the most moving and dazzling final scenes in all of opera.

Le réalisateur Nicholas Hytner, qui a fait ses débuts au Met avec cette production, fait ressortir toute l'intensité passionnée qui est au cœur du drame monumental de Verdi. Don Carlo (Roberto Alagna), le prince héritier espagnol, et Elizabeth de Valois (Marina Poplavskaya), fille du roi de France, tombent amoureux, pour être déchirés par la politique internationale lorsque le père de Carlo, le roi Philippe II (Ferruccio Furlanetto ), décide d'épouser Elizabeth lui-même. L'ami de Carlo, Rodrigo (Simon Keenlyside), joue un jeu dangereux, équilibrant ses objectifs politiques avec la confiance de son monarque. Et lorsque la belle princesse Eboli (Anna Smirnova) découvre que son amour pour Don Carlo n'est pas rendu, sa vengeance se retourne terriblement contre lui. Yannick Nézet-Séguin dirige l'orchestre et le chœur du Met.

La soprano Anna Netrebko a pris d'assaut New York lorsqu'elle a interprété le rôle de la fragile jeune fille puritaine Elvira. Son interprétation audacieuse de la célèbre scène folle de l'héroïne lui a valu des ovations enthousiastes de la part des maisons à guichets fermés nuit après nuit. Débordant d'airs et d'ensembles ravissants, ce joyau du bel canto met également en vedette Eric Cutler dans le rôle d'Arturo, l'amour d'Elvira, Franco Vassallo dans le rôle de son prétendant Riccardo et John Relyea dans celui de son oncle Giorgio.

Dans le récit de Verdi de l’imposante tragédie de Shakespeare, Renée Fleming donne une performance captivante dans le rôle de l’innocente Desdémone, un rôle longtemps considéré comme l’une de ses cartes de visite. Johan Botha, en tant que héros principal, offre un portrait imposant d'un fier guerrier abattu par la jalousie, et Falk Struckmann est passionnant dans le rôle du méchant Iago. James Morris chante Lodovico. La production d’Elijah Moshinsky est dirigée par Semyon Bychkov.

An all-star cast assembled for the Met’s first-ever performances of Rossini’s romantic retelling of Sir Walter Scott’s epic poem The Lady of the Lake. Joyce DiDonato is Elena, the title heroine, who is being pursued by not one, but two tenors—setting off sensational vocal fireworks. Juan Diego Flórez is King James V of Scotland, disguised as the humble Uberto, and John Osborn sings his political enemy, and rival in love, Rodrigo Di Dhu. Complicating matters is the fact that Elena herself loves Malcolm, a trouser role sung by mezzo-soprano Daniela Barcellona, and that she is the daughter of Duglas (Oren Gradus), another of the king’s political adversaries. Paul Curran’s atmospheric production is conducted by Michele Mariotti.

Georgian mezzo-soprano Anita Rachvelishvili gives a dynamic performance as Bizet’s iconic gypsy, the woman who lives by her own rules. Aleksandrs Antonenko is Don José, the soldier who falls under her spell, and Ildar Abdrazakov plays Escamillo, the swaggering bullfighter who takes Carmen away from Don José—an action that seals Carmen’s tragic fate. Anita Hartig is Micaëla, and Pablo Heras-Casado conducts Richard Eyre’s hit production, set in 1930s Spain.

Dans cette production légendaire, le réalisateur John Dexter et le décorateur David Reppa ont brillamment capturé le drame austère du seul long opéra de Poulenc, qui raconte l’histoire d’un groupe de religieuses prises dans le tourbillon de la Révolution française. Maria Ewing est Blanche de la Force, une novice aristocratique qui fuit son couvent lorsqu'il est profané, pour revenir rejoindre ses confrères alors qu'elles sont conduites à leur exécution. La légendaire Régine Crespin, lors de sa dernière apparition au Met, est Madame de Croissy, la prieure dont la mort atroce hante Blanche. Jessye Norman chante Mère Lidoine, la nouvelle prieure, et Florence Quivar est la Mère Marie réconfortante. Le maestro français Manuel Rosenthal dirige.

Au cours des dernières saisons, Christine Goerke a atteint certains des plus grands sommets du répertoire soprano germanique, apparaissant dans le rôle de la femme de Dyer dans Die Frau ohne Schatten, le personnage principal d'Elektra, et de Brünnhilde dans le cycle complet du Ring. Elle a également impressionné le public dans le rôle de Turandot, la princesse glacée au cœur du grand chef-d’œuvre final de Puccini. Dans cette performance de la saison Live in HD 2019-20, Goerke joue aux côtés du ténor Yusif Eyvazov (dans le rôle de Calàf) et de la soprano Eleonora Buratto (dans le rôle de Liù) dans la mise en scène classique de Franco Zeffirelli, qui éblouit par ses visions opulentes de la Chine mythique. Le directeur musical du Met, Yannick Nézet-Séguin, est sur le podium, dessinant une gamme éclatante de couleurs musicales avec l'incomparable Met Orchestra et Chorus.

La superstar légendaire Plácido Domingo et le directeur musical émérite du Met James Levine poursuivent leur partenariat historique dans cette représentation de l'opéra qui a rendu célèbre le compositeur Giuseppe Verdi. Domingo incarne Nabucco, le roi de Babylone, qui devient surnaturellement fou lorsqu'il se proclame Dieu, puis recouvre la santé lorsqu'il se repent. Liudmyla Monastyrska est la cruelle et perfide Abigaille, soi-disant la fille aînée de Nabucco mais en réalité une esclave, qui s'empare de la couronne et complote la mort de sa sœur Fenena (Jamie Barton), qui aime Ismaele (Russell Thomas), tout comme Abigaille. Avec Dmitry Belosselskiy comme grand prêtre de Jérusalem, Zaccaria.

Le chef-d’œuvre épique de Berlioz raconte la magnifique saga des suites de la guerre de Troie et des exploits d’Énée. Le ténor montant Bryan Hymel, dans ses débuts au Met, incarne le héros chargé par les dieux de la fondation de la ville de Rome. Susan Graham incarne Didon, reine de Carthage, qui devient l'amante d'Énée, et Deborah Voigt chante Cassandra, la princesse troyenne dont les avertissements sur la destruction imminente de Troie restent lettre morte. La production atmosphérique de Francesca Zambello, mettant en vedette la chorégraphie de Doug Varone, est dirigée par le chef d'orchestre principal du Met, Fabio Luisi.

Première des deux œuvres de Puccini à avoir été créée au Metropolitan Opera, La Fanciulla del West est une romance époustouflante qui se déroule pendant la ruée vers l'or en Californie. Dans cette transmission de la saison Live in HD 2018-2019 du Met, la soprano Eva-Maria Westbroek donne une performance intrépide dans le rôle de Minnie, l'héroïne armée de l'opéra, qui dirige un saloon pour un camp de mineurs exubérants. En face de Westbroek, le ténor Jonas Kaufmann est revenu sur la scène du Met pour la première fois en près de cinq ans pour chanter Dick Johnson, le mystérieux hors-la-loi qui gagne le cœur de Minnie malgré son passé peu recommandable. Le baryton Željko Lučić complète le trio principal en tant que shérif vindicatif Jack Rance, et Marco Armiliato dirige une mise en scène cinématographique de Giancarlo del Monaco.

Luc Bondy’s dramatic production of Puccini’s operatic thriller stars Patricia Racette in the title role of the jealous diva, opposite Roberto Alagna as her lover, Cavaradossi, the painter whose political ideals lead them both into tragedy. George Gagnidze is Scarpia, the villainous chief of police who wants Tosca for himself. Riccardo Frizza leads the Met’s musical forces in this powerful verismo score.