Raphaële Germser

L'italien Dino Fabrizzi est le vendeur numéro un de la concession Maserati de Nice. À 42 ans, il arrive à un tournant de sa vie, le poste de directeur lui est ouvertement proposé et sa compagne depuis un an, Hélène, a la ferme intention de l'épouser. Pour Dino, la vie est belle, sauf que cette vie parfaite s'est construite sur un mensonge. Dino s'appelle en fait Mourad Ben Saoud. Ni son patron, ni Hélène et encore moins ses parents ne sont au courant de cette fausse identité… Dans 10 jours débute le ramadan et Mourad qui passe outre tous les ans devra cette fois assumer la promesse faite à son père malade. Faire le ramadan à sa place… Pour Dino, l'italien, cela ne va pas être simple.

Henri has just lost his wife after 40 years of life together. They used to run a family hotel in the belgian countryside. Dominique, Ludovic and Louis, his 3 children, are keen to sell the hotel and start new lives, far away from the memory of their mother. Without facing up to or sharing their father’s grief, they take matters in hand. But the arrival of Alice, a young woman who’s 8 months’ pregnant, turns their plans upside down. Henri reopens the hotel for her and, as he can’t seem to talk to his children, makes her his confidante.

Manu, vingt ans, s'enfuit de l'hôpital psychiatrique où il est en convalescence. Il n'a dès lors qu'une idée en tête, reprendre le graffiti dont il a un besoin vital... Mais Manu apprend très vite que certaines de ses prisons à lui n'ont ni portes ni barreaux...

J'aime pas qu'on me plaigne. Je préfère rigoler. Devant les mines compatissantes, je réponds depuis trente ans : "Je n'ai pas de père, mais je m'en fiche, c'est comme ça. J'ai une photo."J'ai aussi deux soeurs, et une mère italienne... mais attention... interdit de parler de "lui" devant "elle"... Ça déclencherait une éruption volcanique. Car le volcan, il paraît, n'est pas encore éteint. Je crois que c'est un peu à cause de ma figure. La même que lui. Quand ils me voient rigoler, dans la famille, ils disent : "C'est son portrait craché." Et ma mère est à la fois triste et fière. Elle est fière parce que je suis blonde comme lui, alors qu'ils sont tous bruns. Mais moi je préférerais être comme eux. C'est pour ça, que je fais des conneries comme les mecs, pour leur ressembler, pour être plus italienne qu'eux. Des conneries d'artiste, comme dit mon parrain. Je suis sa préférée. Et lui aussi, c'est mon préféré.