Marie-Claude St-Laurent

After a stay in an alcohol treatment center, Celine tries to reinvent her life.

Trois-Rivières, années trente. Une femme séparée de son mari depuis onze ans le reprend chez elle à la mort de sa concubine. Il amène avec lui les trois fillettes qu’il a eues de sa deuxième union.

Cuisinier dans ses beaux jours, Camilo est aujourd’hui un cinquantenaire usé qui travaille pour une compagnie d’entretien ménager. On devine un échec personnel dans le passé de ce Mexicain solitaire installé à Montréal. Or, Camilo souhaite se reprendre en mains et une occasion de retrouver sa passion culinaire se présente enfin : un ancien collègue va lui donner sa chance dans un chaleureux resto à Baie-Comeau. Tout est en œuvre pour ce nouveau début quand Camilo reçoit la visite de sa fille Tania, avec qui il avait coupé les liens à cause de sa toxicomanie. Elle lui apprend qu’il est grand-père et lui demande de prendre l’enfant en charge pendant qu’elle suit une énième cure de désintoxication. L’arrivée de ce petit-fils va bousculer les plans de Camilo. Il y aura un nouveau début pour lui, certes, mais pas comme il l’imaginait.

Love. Grief. Shock. Denial. Sleeplessness. Bubble bath. Mucus. Masturbation. Pigeons. Toothpaste. Hospital. F**k. Bye. Hair. Sports. Chicken. Bootie. Kids. Rejection. Squirrels. Cries. Awkward. Ninety-five scenes. Five minutes. Life's a bitch.

Montreal, December 31, 1933. Inside the storefront window of the grand Ogilvy store, a young worker watches passersby with envy. Tonight, she has nowhere to go. When the store closes, she finds herself outside admiring a party in a neighboring house. She notices a young man. In spite of the cold, she doesn’t move, looking at the young man, and she is softly swept away into a world of dreams.

L'histoire étonnante d’une femme de 34 ans qui se réveille miraculeusement d’un long coma 16 ans après avoir été retrouvée inconsciente sur une route de campagne. Entretemps, bien des choses ont changé autour d’Audrey, la société tout comme les membres de sa garde rapprochée, tombés eux aussi dans une sorte de «dormance» depuis des années. En plus des défis de sa réadaptation physique, la trentenaire doit encaisser le choc psychologique de se retrouver soudain dans une époque qu’elle ne comprend pas. Audrey doit réapprendre à vivre à tous les niveaux, avec le vécu d’une adolescente dans le corps d’une femme de 35 ans. Le mystère reste entier sur ce qui est arrivé lors de cette fameuse nuit où tout a basculé. Pendant qu’Audrey tente de remettre les morceaux du casse-tête en place, son regard sur la vie change peu à peu celui des gens autour d’elle. Comme si, à son contact, chacun se réappropriait sa propre existence en réalisant l’immense plaisir d’être vivant.

L’ascenseur, c’est la thérapie d’un type qui tente de se rendre au dernier étage d’un gigantesque gratte-ciel, en compagnie de quelques-uns des spécimens les plus agaçants du genre humain. Le problème, c’est que chacune de ses tentatives se solde par un échec parce que tout ce beau monde semble s’être donné le mot pour le faire craquer. Le verdict de son psychiatre est implacable : s’il parvient à atteindre le sommet et à endurer le supplice, c'est qu’il aura enfin dompté son exaspération à l’égard de ses semblables et fait la paix avec l’absurdité de son existence. S’il échoue, c'est l’éternel retour à la case départ.