Jennifer Check

La production spectaculaire du Met de l’épopée égyptienne de Verdi capture à la fois la grandeur et l’intimité de cette puissante histoire d’amour et de politique. Liudmyla Monastyrska incarne Aida, la princesse éthiopienne devenue esclave amoureuse du guerrier égyptien Radamès, chantée par Roberto Alagna. Olga Borodina est sa rivale, Amneris, fille du Pharaon, et George Gagnidze chante le père d'Aïda, Amonasro, le roi d'Éthiopie. Le chef principal Fabio Luisi est sur le podium.

Aida (2009) Metropolitan Opera. Verdi / Italian. Live from the Met 2009.

Le réalisateur Nicholas Hytner, qui a fait ses débuts au Met avec cette production, fait ressortir toute l'intensité passionnée qui est au cœur du drame monumental de Verdi. Don Carlo (Roberto Alagna), le prince héritier espagnol, et Elizabeth de Valois (Marina Poplavskaya), fille du roi de France, tombent amoureux, pour être déchirés par la politique internationale lorsque le père de Carlo, le roi Philippe II (Ferruccio Furlanetto ), décide d'épouser Elizabeth lui-même. L'ami de Carlo, Rodrigo (Simon Keenlyside), joue un jeu dangereux, équilibrant ses objectifs politiques avec la confiance de son monarque. Et lorsque la belle princesse Eboli (Anna Smirnova) découvre que son amour pour Don Carlo n'est pas rendu, sa vengeance se retourne terriblement contre lui. Yannick Nézet-Séguin dirige l'orchestre et le chœur du Met.

Opera lies at the heart of Rimsky-Korsakov's colourful idiom, but performances are few and far between; this realisation of his penultimate and grandest stage work is a very rare and special experience. Kitezh is known as "the Russian Parsifal", which encapsulates its mystical flavour and steady unfolding of a legend of redemption