Elza van den Heever

La princesse de Judée, Salomé, s’ennuie au palais de son beau‑père, le roi Hérode. Sa curiosité s’éveille lorsqu’elle entend la voix de Jochanaan, prophète tenu prisonnier par Hérode qui en a peur. Obsédée par cet homme énigmatique et vertueux, Salomé est prête à tout pour le posséder, vivant ou mort. D’après la scandaleuse pièce homonyme d’Oscar Wilde, Richard Strauss livre, en 1905, l’œuvre qui devait confirmer sa place de successeur de Richard Wagner dans l’opéra allemand. « Danse pour moi, Salomé ». De cette injonction lubrique d’Hérode à la jeune fille découle l’une des plus emblématiques pages orchestrales de l’histoire de l’opéra : la danse des sept voiles. Un intermède hypnotique qui pourrait à lui seul résumer la mortelle ascension du désir qui parcourt cette partition à l’orchestration aussi riche que moderne. Une fulgurance d’une heure quarante où la metteuse en scène Lydia Steier convoque, pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, l’essence décadente de l’œuvre.

Met performances of Strauss’s white-hot one-act tragedy, which receives its first new production at the company in 20 years. Claus Guth, one of Europe’s leading opera directors, gives the biblical story—already filtered through the beautiful and strange imagination of Oscar Wilde’s play—a psychologically perceptive Victorian-era setting rich in symbolism and subtle shades of darkness and light.

Joyce DiDonato gives a sensational performance as Mary, Queen of Scots, in Donizetti’s bel canto drama, opposite Elza van den Heever as Queen Elizabeth. This Live in HD presentation of David McVicar’s acclaimed 2012 production also stars Matthew Polenzani as Leicester, the man caught between the rival queens. Maurizio Benini conducts.

Elizabeth of Valois is promised in marriage to Don Carlos of Spain, as part of a peace treaty between the two kingdoms. They meet and fall in love – but no sooner have they declared their love than news comes that the terms of the treaty have changed: Elizabeth is to marry Carlos’s father Philip instead. Politics and religion are dangerously entwined in Giuseppe Verdi’s Don Carlo. Performed on November 30th, 2016, at the Opéra national du Rhin, Strasbourg.

Berg’s 20th-century shocker stars baritone Peter Mattei in the title role, with Music Director Yannick Nézet-Séguin on the podium and soprano Elza van den Heever as the long-suffering Marie. Groundbreaking visual artist and director William Kentridge unveils a bold new staging set in an apocalyptic wasteland.

In its most ambitious effort yet to bring the joy and artistry of opera to audiences everywhere during the Met’s closure, the company presented an unprecedented virtual At-Home Gala, featuring more than 40 leading artists performing in a live stream from their homes all around the world.

Le premier chef-d'œuvre de Mozart est revenu au Met pour la première fois en plus d'une décennie avec le directeur musical émérite James Levine, qui a dirigé la première compagnie de l'œuvre en 1982, à nouveau sur le podium. Le ténor Matthew Polenzani apporte à la fois une détermination d'acier et une chaleur compatissante au titre de roi de Crète, qui est confronté à une décision impossible. Avec sa riche mezzo-soprano, Alice Coote interprète le rôle pantalon du fils d'Idomeneo, Idamante, amoureux de la princesse troyenne Ilia, chanté avec un lyrisme délicat par Nadine Sierra. Elza van den Heever donne un portrait passionnant et déséquilibré de la jalouse Elettra. La production intemporelle de Jean Pierre-Ponnelle mêle la grandeur du mythe antique à l'élégance des idéaux des Lumières.