Richard Van Allan

A television version of Berlioz's oratorio.

L'orchestre dirigé par Colin Davis donne du volume à cette musique intemporelle jusqu'aux frissons. La mise en scène, assez riche et scintillante crée une ambiance féerique et mystique. Les belles lumières amplifient les mouvements. Et tout cela est soutenu par les chanteurs-comédiens, tous remarquables et totalement habités par leurs rôles (petit bémol aux Trois Garçons, un peu trop tendus et frêles...). Deux personnages cependant sont au delà de ce qu'on appelle "la performance". Papageno d'abord, chanté et interprété par Simon Keenlyside, tout simplement exceptionnel. Le chanteur rend ce personnage particulièrement attachant, pataud, candide et devient la quintessence de l'oiseleur. Vient ensuite le rôle emblématique de cet opéra: La Reine de la Nuit. Et là, on est électrisé par Diana Damrau, elle aussi exceptionnelle. Elle transforme la performance vocale en performance humaine et céleste.

Renowned opera director David Pountney delivers a superlative production in this 1995 staging of British composer Henry Purcell's "The Fairy Queen," featuring Yvonne Kenny at Titania, Simon Rice as Puck, Thomas Randle as Oberon and Richard Van Allan as Thesus. Modern dance numbers blend deftly with baroque music as maestro Barry Griffiths conducts the English National Opera's orchestra and chorus.

Jonathan Miller set his well-known production of The Mikado, staged for the English National Opera, in a British seaside resort of the 1920s. The result, complete with a chorus of gentlemen of Japan as cartoon-like British peers, emphatically underscores the Englishness of the satire. The occasional non sequiturs, like a bunch of gentry dressed for Ascot and singing in Japanese, are loonily fun, and no more absurd than the fantasyland Japan that Gilbert and Sullivan invented. The time frame, though, seems little more than an excuse for a smart black-and-white production design.