Une jeune femme venue retrouver son amant dans une auberge de montagne, près d’un barrage en construction, est bientôt l’objet des avances d’un châtelain désœuvré et d’un ingénieur.
Le jeune Brassier est amoureux de la femme du principal du collège et pour ne pas la compromettre, il se laisse accuser d'un vol commis par un camarade alors qu'il était en compagnie de la jeune femme. Les talents de détective du petit Navaille font découvrir le véritable coupable.
André Pascaud est l’époux attentionné de Gisèle, mais en acceptant de plaider la cause de son frère énamouré Gilbert auprès de Françoise Massard, une étudiante, il tombe amoureux à son tour de la belle perpétuellement en quête du grand amour au gré de relations sentimentales hasardeuses. Lorsque Françoise apprend que le couple légitime attend un enfant, elle se tue.
La femme d'un grand industriel est blessée dans un hôtel sordide. Son mari est ulcéré. Un ami lui raconte la misérable enfance de sa femme qui, si elle a réussi à sortir de la misère morale où elle avait glissé, n'a pu échapper aux manoeuvres de chantage d'un triste individu. Le mari pardonne.
André LAURENT, capitaine du remorqueur "Le Cyclone", assiste avec son équipage à la noce d'un de ses marins, avant d'être appelé en urgence pour secourir les passagers d'un cargo, dont Catherine l'épouse du commandant.
Alors que sa femme lui dissimule sa maladie et le supplie de prendre sa retraite, André tombe follement amoureux de Catherine, avec laquelle il débute une liaison... Allociné
Dans une forteresse pénitentiaire construite sur un îlot en mer adriatique un commandant despotique et sa femme vivent liés autant par l’amour que par la haine, pendant que leur fille tombe amoureuse d’un prisonnier politique placé en détention.
Porté par l’espérance de voir arriver un gouvernement du Front Populaire, Jean Renoir tourne La vie est à nous entre mars et avril 1936. Il s’agit d’un document historique dans lequel la thématique et les conflits de l’époque sont rendus sur le mode alterné du documentaire et de la fiction. Ce film est un document véritablement authentique sur l’esprit et l’effervescence artistique de l’époque du Front Populaire. Le film s’ouvre sur un cours de géographie, dans une école primaire de banlieue. Devant une carte de France, les enfants s’interrogent sur le pourquoi de leur misère. La réponse est fournie par un chœur parlé « La France n’est pas aux français, car elle est aux 200 familles, la France n’est pas au français, car elle est à ceux qui la pillent. »