David Crawford

L’élégante production de David Alden en 2012 déplace le drame palpitant de Verdi dans un décor intemporel inspiré du film noir. Marcelo Álvarez est Gustavo III, le roi suédois amoureux d'Amelia (Sondra Radvanovsky), l'épouse de son meilleur ami et conseiller, le comte Anckarström (Dmitri Hvorostovsky). Lorsqu'Anckarström se joint à un complot visant à assassiner le roi, une tragédie s'ensuit. Stephanie Blythe est la voyante Madame Ulrica Arvidsson et Kathleen Kim chante la page Oscar. Le chef principal du Met, Fabio Luisi, est sur le podium.

The imperious Onegin rejects naive Tatiana's proposal of love and also incites a duel with his best friend turned rival Lenski (Piotr Beczala). This sets the scene for a dramatic story of love, loyalty and betrayal. Acclaimed theatre director Deborah Warner presents this lavish new interpretation of the timeless tale. Set in the 19th century and moving episodically from farmhouse to ballroom, the production culminates in an unforgettable finale set during a snowstorm.

La production acclamée de Michael Mayer, présentée pour la première fois au cours de la saison 2012-2013, situe l’action du chef-d’œuvre de Verdi en 1960 à Las Vegas, un monde éclairé au néon dirigé par l’argent et des hommes puissants et impitoyables. Piotr Beczała est le duc, un artiste populaire et propriétaire de casino qui ne recule devant rien pour obtenir ce qu'il veut. Željko Lučić chante Rigoletto, son acolyte et comédien, et Diana Damrau est la fille innocente de Rigoletto, Gilda. Lorsqu'elle est séduite par le duc, Rigoletto se lance dans une tragique vengeance meurtrière. Štefan Kocán est l'assassin dirigé par Sparafucile et Michele Mariotti.

Le premier chef-d'œuvre de Mozart est revenu au Met pour la première fois en plus d'une décennie avec le directeur musical émérite James Levine, qui a dirigé la première compagnie de l'œuvre en 1982, à nouveau sur le podium. Le ténor Matthew Polenzani apporte à la fois une détermination d'acier et une chaleur compatissante au titre de roi de Crète, qui est confronté à une décision impossible. Avec sa riche mezzo-soprano, Alice Coote interprète le rôle pantalon du fils d'Idomeneo, Idamante, amoureux de la princesse troyenne Ilia, chanté avec un lyrisme délicat par Nadine Sierra. Elza van den Heever donne un portrait passionnant et déséquilibré de la jalouse Elettra. La production intemporelle de Jean Pierre-Ponnelle mêle la grandeur du mythe antique à l'élégance des idéaux des Lumières.

Star soprano Anna Netrebko scored a triumph in Laurent Pelly’s acclaimed 2012 production, singing the title heroine for the first time at the Met. Manon’s story—from innocent country girl to celebrated courtesan to destitute prisoner—is one of the great tragic tales in literature and music, and this performance brings out all of its colors, as seen through Massenet’s masterful score, from the comedic beginning to the heart-wrenching finale. Piotr Bezcala is des Grieux, Manon’s lover, who decides to become a priest when she leaves him, but ultimately is reunited with her, only to lose her again. Paulo Szot sings Lescaut, and Fabio Luisi conducts the Met Orchestra and Chorus.

Le chef-d’œuvre épique de Berlioz raconte la magnifique saga des suites de la guerre de Troie et des exploits d’Énée. Le ténor montant Bryan Hymel, dans ses débuts au Met, incarne le héros chargé par les dieux de la fondation de la ville de Rome. Susan Graham incarne Didon, reine de Carthage, qui devient l'amante d'Énée, et Deborah Voigt chante Cassandra, la princesse troyenne dont les avertissements sur la destruction imminente de Troie restent lettre morte. La production atmosphérique de Francesca Zambello, mettant en vedette la chorégraphie de Doug Varone, est dirigée par le chef d'orchestre principal du Met, Fabio Luisi.

Berg’s 20th-century shocker stars baritone Peter Mattei in the title role, with Music Director Yannick Nézet-Séguin on the podium and soprano Elza van den Heever as the long-suffering Marie. Groundbreaking visual artist and director William Kentridge unveils a bold new staging set in an apocalyptic wasteland.

Verdi’s admiration for Shakespeare led to such masterpieces as Othello and Falstaff, and if the earlier Macbeth isn’t on their exalted level it’s still a powerfully dramatic opera that hews closely to the original’s story line. The MET’s production retains the dark aura of the opera while updating it to a vaguely post-modern context. So the witches are bag ladies in various stages of decrepitude, with children in tow. The Banquet Scene features lowered chandeliers, a plethora of chairs, and a slew of extras dressed in tuxedos and party gowns. Macbeth sports a leather coat, the soldiers are in drab brown uniforms and seem to have fingers on their triggers even when they’re supposed to be in non-threatening situations. Director Adrian Noble also has Lady Macbeth do an inordinate amount of writhing around and singing from a lying-down position, adding to the feeling that a less interventionist directorial hand might have generated more impact.

Cio-Cio-San, une jeune geisha de Nagasaki, devient Madame Butterfly en se mariant à Pinkerton, un officier de la marine américaine. La jeune femme lui voue un amour éternel et attend patiemment son retour avec son fils, jusqu'au jour où Pinkerton revient avec sa nouvelle femme américaine.