Timur Magomedgadzhiev

Quatre heures du matin, on est au Sultan Kebab, Elias va chercher son sandwich après avoir déposé sa tante. Jonathan et son pote regardent un match de foot en mangeant. Bob, jeune flic en service de nuit, vient aussi y chercher son casse-croûte. Ali, le chef, sert ses clients. Ils se croisent tous dans ce lieu qui fait partie de leur quotidien, dans leur quotidien. L'un va finir à l’hôpital, un autre en cellule, un dans son canapé. Le chef fermera son kebab comme d'habitude. La nuit est finie, le jour est entamé et leurs vies ont changé.

Les sorties d'une cour de Berlin sont bloquées par la police, en raison d'un événement ambigu à l'extérieur, et l'état d'urgence est activé. Les insécurités commencent à générer de la peur chez les habitants. La suspicion prend le pas sur la panique, les préjugés amènent la polarisation et une autre question apparaît : le vrai danger vient-il de l'intérieur ou de l'extérieur ?

Suite à une décision de justice, Adam, 4 ans, souffrant de malnutrition, est placé à l’hôpital. Lucy, infirmière en cheffe pédiatrique, autorise Rebecca, la maman d’Adam, à rester près de son fils malgré un temps de visite strictement limité par la juge. Lorsque Rebecca s’entête et refuse de quitter Adam, les choses se compliquent. Dans l’intérêt de l’enfant, Lucy fera tout pour venir en aide à cette mère en détresse. Après s’être penchée sur la question du harcèlement et sa difficile appréhension dans le cadre du système scolaire, la réalisatrice se penche donc sur un autre système en souffrance, celui de l’hôpital, tout en gardant au coeur de ses préoccupations la préservation de l’enfance.

Un soir, après l’heure de fermeture de son cabinet, Jenny, jeune médecin généraliste, entend sonner mais ne va pas ouvrir. Le lendemain, elle apprend par la police qu’on a retrouvé, non loin de là, une jeune fille morte, sans identité.

Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.