Lionel Fernandez

Le Pont des Broignes, est la chronique d’une petite communauté isolée, un hameau fait de cabanes rafistolées dans les marécages d’un estuaire... Elle se déroule sur une vie entière : celle de la Touille, la patronne d’une taverne... Jusqu’à la grande catastrophe.

De 1988 à 1994, dans le quartier Est de Paris, alors exsangue, du Père-Lachaise, un lieu pluridisciplinaire a accueilli le fleuron d’une scène artistique internationale expérimentale, radicale, industrielle, noise, avant-punk… Disquaire à l’étage le jour, les EPE accueillaient la nuit dans leur cave, des concerts, performances, projections d’art vidéo et de cinéma expérimental, lectures, atelier bondage, salon des fanzines… Les performances trash de Jean-Louis Costes y côtoyaient les lectures du poète sonore Bernard Heidsieck. Au croisement de la fin des 80’s et de la naissance des 90’s, les EPE ont connu la fin de la musique industrielle et la naissance d’une scène avant-punk toujours extrêmement influente.

Qu’est-ce que la pornographie ? Pourquoi est-il plus immoral de montrer des actes sexuels plutôt que des meurtres? Qu’est-ce que la transgression ou l’indécence ? Et qu’en est-il de l’obscénité? Faut-il limiter la liberté d’expression ?

Justin & Almina leave Paris and the threat of an expulsion. They hitch-hike to Nevers, where an uncle lives. The cars do not stop. Their journey, on foot, along roads and fields, takes them to edge zones. As they wander, the slowly realize how far away they now stand from each other, their love and desire now gone.