Claude Achard

Un matin, sur un terrain vague, deux agents de police découvrent, dans l’épave d’un autocar, les cadavres de Catherine Mareuil et de Jean Bompart. Les jeunes gens ont absorbé du cyanure. Le commissaire Constant veut clore rapidement ce dossier, mais l’inspecteur Plonche souhaite connaître les causes de ce double suicide.

Au cours d'une soirée dans un bar, Roger, sympathique représentant en cognac - et fin connaisseur - surprend une conversation téléphonique qui ne manque pas de l'intriguer, puis de l'inquiéter : « ... quelques balles de revolver dans la tête et elle sera morte illico... ». Affolé, Roger suit l'inconnu qui a pris sa voiture. Une poursuite acharnée s'engage. Roger arrive dans une mystérieuse propriété dans laquelle « l'assassin » disparaît pour y commettre son crime. Assommé par le tueur avec lequel il s'est battu et qu'il a empêché d'accomplir son crime, Roger reprend ses esprits, confortablement installé dans le living-room d'un vieux colonel, le colonel Van Booren...

Durant l'occupation, dans une ville de province, la jeune veuve de guerre d'un juif communiste, mère d'une fillette, défie un jeune prêtre sur le terrain de la religion.

Emile est ouvrier sidérurgiste dans une usine automobile ; célibataire endurci à l'aube de la cinquantaine, il mène une vie paisible. Une nuit, il est réveillé par une rafale de mitraillette. Le café du coin de la rue a été cambriolé. Une jeune fille affolée se précipite dans son immeuble et se cache dans sa chambre. Lorsque la police fait des recherches, il la fait passer pour son amante de la nuit. Madeleine lui raconte son triste passé : elle a rompu tout lien avec ses parents, elle est mère célibataire et dans les griffes de la pègre. Emile envoie sa protégée chez la vieille maman Dupont, en banlieue parisienne.

Éric Masson, un petit escroc sans envergure à la petite semaine, n’a pas les moyens de rembourser sa dette à Charles Lepicard, un tenancier de maison close mis à la retraite forcée par la loi de 1946 de Marthe Richard. Mais il propose beaucoup mieux que ça : fabriquer de la fausse monnaie. Et pour cela, il a un cave : Robert Mideau, un graveur hors pair, le mari de Solange, sa maitresse. Charles et son banquier Lucas sont sceptiques quant à la faisabilité de l’affaire, mais soudain Charles a une idée : l'entreprise serait fiable s'ils pouvaient avoir Ferdinand Maréchal, dit « Le Dabe », dans l'affaire, un expert du faux talbin. Mais il a pris sa retraite sous les Tropiques, il faut aller le convaincre...

Les amours d'un avocat frisant la cinquantaine pour une jeune et jolie cliente.