Antonin Baryel

Le temps des cerises évoque le clivage entre de riches industriels qui fraudent le fisc, et des ouvriers vivant dans la misère, au cours de quatre époques différentes (1895, 1900, 1914, 1937).

Un petit garçon vient de casser malencontreusement une verrière et devant l'ampleur de ce drame, tous ses petits camarades se mobilisent pour l'aider à payer les dégâts.

Anne-Marie (Odette Joyeux) rencontre trois hommes, un mauvais garçon (Jean Chevrier), un financier (Marcel Herrand) et un ingénieur (Bernard Blier), tous prénommés Ludovic.

Au XVIe siècle, le peuple flamand lutte contre l'occupant espagnol, lutte symbolisée par le combat du comte de Rysoor contre le duc d'Albe.

Son fiancé ayant besoin d'argent, une jeune fille entre au service d'un vieux et riche monsieur qui la poursuit de ses assiduités. Elle déjoue toutes ses ruses en utilisant les vieilles recettes du théâtre drôle: bris de vaisselle, tarte à la crème lancée à la tête, etc. Tout s'arrange et l'héroïne sort indemne de l'aventure.

Émile Gauthier, chauffeur de taxi et trésorier du syndicat des taxis parisiens, charge à la gare de Lyon, Thérèse Ravenaz, une mineur provinciale venue retrouver à Paris le père de son enfant. Elle n'a pratiquement pas d'argent et se lance, avec l'aide du chauffeur au grand cœur, à la recherche de son ami. Au fil des différentes adresses, celui-ci apparait comme un journaliste aux multiples aventures féminines. À la dernière adresse la jeune femme découvre qu'il est marié et père de famille. Bouleversée, elle se laisse convaincre de rentrer chez son père qu'elle dit brutal et violent. Dans la nuit bien avancée, peu après l'avoir déposée à la gare de Lyon, Émile apprend que son épouse, enceinte de sept mois, a été transportée à l'hôpital pour y accoucher de leur premier enfant. Dans la cour de l'Hôtel-Dieu, Émile est alors pris d'une crainte : que cette jeune et fragile Thérèse ne tente de se suicider... Il faut la retrouver...

Noël est célibataire : il habite avec sa maman qui le couve d'un amour étouffant. Un jour il hérite d'une agence matrimoniale, à Paris. Il quitte sa petite vie, toutes affaires cessantes : serait-ce sa chance de trouver l'amour?

Marguerite Gautier, surnommée la Dame aux Camélias, mène une vie joyeuse et libre, bien qu'elle soit déjà minée par la maladie. Elle rencontre un jeune provincial, Armand Duval, qui s'éprend d'elle aussitôt. Faisant d'abord à peine attention à lui, Marguerite est touchée par la sincérité de cet amour, et à son tour aime sincèrement son jeune amant. Monsieur Duval Père surgit pour convaincre Marguerite que son devoir est de rompre avec Armand. La mort dans l'âme, elle y consent. Armand cherche alors à s'étourdir dans les plaisirs jusqu'au jour où il apprend la vérité. Mais il est trop tard et il n'arrive auprès de la femme qu'il n'a cessé d'aimer que pour recueillir son dernier soupir.

Quand Jean de Chavin apprend que le riche père de sa femme, Isabelle, l'a réinsérée dans son testament, le petit journaliste décide de se débarrasser du vieil homme. Angèle, une infirmière, a été témoin de la scène et devient la maîtresse de Jean qui ne pense désormais qu'à tuer sa propre femme pour toucher l'héritage

En juin 1940, le mécanicien Pierre Peltier recueille une fillette de trois ans dont la mère vient d'être tuée par un bombardement. Peltier décide d'envoyer en Bretagne la petite Norma où elle sera élevée avec son propre fils Roland. Les années de guerre et d'occupation se déroulent. Au cours d'un mitraillage de son train, Peltier est cruellement blessé aux yeux. Il guérira, assisté de sa sœur Marcelle et de son chauffeur et ami Marcereau, mais sa vue deviendra fragile. Quinze ans se sont écoulés. Peltier peut enfin faire venir à Lyon ses enfants restés si longtemps en Bretagne. Norma est devenue une ravissante jeune fille, le vivant portrait de sa mère. Roland est le plus affectueux des frères pour Norma. Il lui fait connaître un jeune officier aviateur. Peltier, est quelque peu troublé par la présence de Norma qu'il n'a pas vu grandir auprès de lui. D'autre part, sa vue faiblit et il doit accepter de travailler dans les ateliers de réparation.