Maryam Naghiyeva

Dans le village du réalisateur azerbaïdjanais Hilal Baydarov, le temps est encore régulé par la terre. Comme chaque été, son frère et lui rejoignent leur mère, restée seule dans la maison familiale. C’est la saison des kakis, et les habitants du village se réunissent autour de ce fruit, de sa récolte, de sa préparation, de son stockage. Un heureux moment de réunion pour la famille du réalisateur, qui évoque aussi la solitude à laquelle sa mère est confrontée à la fin de la saison. Fasciné par le mystère des gestes, Baydarov filme les corps de ses proches comme une sorte de chorégraphie sublime du quotidien. Il donne ainsi à voir l’intimité dans laquelle il se confronte au sentiment déchirant d’avoir abandonné sa maison, sa famille et la terre où il a grandi.

Birthday of a lonely woman. Her husband died years ago and her sons left her alone. She expects only a simple telephone call but nobody calls. She makes special meals but nobody visits. She prays all day but they are not heard.

In rural Azerbaijan, a mother welcomes her adult son, who left home eight years earlier. In the calm rhythm of rural life, reflective silences punctuate their personal, philosophical conversations.

C'est l'histoire d'amour de Davud, un jeune homme à la recherche de sa "vraie" famille, et qui voit sa vie se dérouler en une seule journée. Il finit par trouver l'Amour, là où il avait toujours vécu, mais il peut-être désormais trop tard.