Jean-François Delon

Dans la soirée du 2 août 1973, alors qu'il est attablé dans un restaurant de la Côte d'Azur, Alain Delon apprend que Jean-Pierre Melville a fait un malaise à Paris. Immédiatement, il prend sa voiture et remonte en pleine nuit vers Paris pour se rendre au chevet de son réalisateur fétiche qui est, avant tout, un ami, un modèle, un père de substitution. Melville et Delon clest une histoire de cinéma mais surtout une relation filiale hors du commun. Le miracle d'une rencontre bâtie autour d'une admiration réciproque, d'une certaine idée du cinéma, mais aussi de passions communes : l'armée et les gangsters, le mythe américain et de Gaulle, le jazz et le polar, et, surtout, un sens tout à fait personnel de l'amitié.

Après un hold-up chez un diamantaire, Jeff, le chef de la bande disparait avant le partage du butin. Toute la bande, sauf Laurent, se lance à sa recherche. Ils torturent en vain Eva, la maitresse de Jeff, pour la faire parler. Soupçonné par la bande d'être complice de Jeff, Laurent les affronte et tue deux d'entre eux. Laurent part ensuite en Belgique avec Eva pour tenter de retrouver Jeff. Mais Diamant et Merkès, deux membres de la bande sont aussi arrivés en Belgique et les meurtres continuent.

Grandeur et décadence de François Capella et Roch Siffredi, deux truands du milieu, dans le Marseille des années folles.