Julien Dran

"The White Horse Inn" is the last Berlin operetta of the interwar period. It is a hybrd work that mixes Tyrolean folklore, Viennese operetta, Berlin cabaret tunes and dance hall numbers. The arrival of eccentric clients from the south of France breaks the serenity of a charming establishment in the Austrian Alps, and the once civilised party becomes a free-for-all.

For his opera Garnier stage-directing debut, Simon Stone creates a sensational La Traviata, 2.0! Pretty Yende and Benjamin Bernheim triumph as Violetta and Alfredo in a production that remixes the beloved operatic masterpiece’s familiar love story for the digital age, adding social media notifications, all-nighters, texts, and parties to produce an interpretation starkly appropriate for our modern era. At the podium, Michele Mariotti conducts the Paris National Opera Orchestra.

La belle Hélène est l’œuvre qui confirme la notoriété internationale d’Offenbach. Le livret caricature les conventions de la mythologie grecque pour se jouer de la société contemporaine, et les airs, une fois entendus, ne vous quittent plus jamais. Le scandale érotique et politique ne manqua pas d’agrémenter la création de cette œuvre, en lui garantissant ainsi un succès immédiat et intarissable. On se laisse emporter par une musique toujours nouvelle et inventive, parsemée de clins d’œil : le duo du rêve d’Hélène et Pâris, le trio patriotique, singeant le Rossini de Guillaume Tell, l’ensemble de « l’homme à la pomme » ou encore la valse du « vil séducteur »… Sans oublier l’humour exquis de la langue, dont les trouvailles, les « plis de vaillance » et les « poux de la reine », sont entrées dans le fond lexical. Dans cette célébration d’Offenbach, on balance constamment entre le rire et le beau, en s’adonnant au plaisir de tous les sens…