Rihab Chaieb

When a sharp-tongued court jester Rigoletto is cursed for his spiteful words, he is forced to hide his unworldly daughter Gilda from his own licentious master the Duke. For Verdi’s wonderful ambivalent hunchback, paradise is the peaceful home and family that he struggles to protect. Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie’s production of Verdi’s opera confronts the two faces of Rigoletto: that of the loving father-monster who locks up his daughter from the very first scene, and his alter ego, the modern-day buffoon. While the latter, like a comedian alone on stage, sneers at power and the elite, the former reveals his darkest fears and persecution complex.

At her wedding reception, the beautiful but depressed Justine spots a red star in the sky. It is the planet Melancholia, which is on a collision course with Earth. The bridegroom Michael tries to calm her down with his love, her mother Gaby poisons her with her darkness, and her sister Claire attempts to rescue her with her solicitude. But no-one can stop the mysterious forces ignited within Justine. And Melancholia gets closer and closer…

Créée juste avant les chefs-d'œuvre durables Rigoletto, Il Trovatore et La Traviata, Luisa Miller incorpore la vitalité juvénile qui avait fait de Verdi une sensation internationale tout en attendant avec impatience la discipline dramaturgique et la sophistication de ces œuvres ultérieures. Dans ce spectacle Live in HD, la soprano Sonya Yoncheva endosse le rôle titre captivant, clôturant une saison au cours de laquelle elle a joué dans trois transmissions cinématographiques. En tant que père, Miller, le légendaire Plácido Domingo ajoute un autre rôle de baryton à son vaste répertoire. Le ténor Piotr Beczała dans le rôle de Rodolfo, Alexander Vinogradov dans le rôle du comte Walter et Dmitry Belosselskiy dans le rôle de Wurm complètent l'illustre casting, sous la direction de Bertrand de Billy.

Le premier chef-d'œuvre de Mozart est revenu au Met pour la première fois en plus d'une décennie avec le directeur musical émérite James Levine, qui a dirigé la première compagnie de l'œuvre en 1982, à nouveau sur le podium. Le ténor Matthew Polenzani apporte à la fois une détermination d'acier et une chaleur compatissante au titre de roi de Crète, qui est confronté à une décision impossible. Avec sa riche mezzo-soprano, Alice Coote interprète le rôle pantalon du fils d'Idomeneo, Idamante, amoureux de la princesse troyenne Ilia, chanté avec un lyrisme délicat par Nadine Sierra. Elza van den Heever donne un portrait passionnant et déséquilibré de la jalouse Elettra. La production intemporelle de Jean Pierre-Ponnelle mêle la grandeur du mythe antique à l'élégance des idéaux des Lumières.