Marie-Dominique Dessez

Une femme accueille dans sa famille un jeune réfugié yougoslave dont les parents ont été tués. Coline, institutrice et mère de deux adolescents s’est énormément investie dans l’opération « un enfant, un toit, une ville » et l’accueil dans sa ville d’un groupe d’enfants réfugiés d’un pays en proie à la guerre. Pascal, son mari était contre l’idée d’en accueillir un chez eux et elle s’est rangée à ses arguments. Mais alors que les familles repartent avec leur protégé, on découvre qu’il en reste un à placer. Il s’appelle Anton et semble avoir 16 ans. Rattrapée par l’urgence, enfreignant le veto de son mari, Coline l’emmène chez elle, juste « le temps de trouver une solution... ». Il y restera plusieurs mois. La présence de cet adolescent particulier transformera les relations familiales. Ils sortiront grandis de ce profond remue-ménage et riches du sentiment irremplaçable que leur vie sert à quelque chose.

Henri Hass vient d'apprendre que ses jours sont comptés. Le médecin est formel. Le vieil homme autoritaire va devoir passer la main et transmettre son usine de Morez. Mias il sait bien que son fils Louis ne s'intéresse guère à la fabrication de lunettes et vit sa vie dans le moule familial comme un enfermement. Aussi se décide-t-il à faire appel à un jeune homme brillant, sorti d'HEC, Paul Touré. Paul est métis. Il apparaît très vite que ce Paul Touré n'est autre que le dernier fils d'Henri, fruit d'une aventure lors d'un long séjour en Afrique. Paul ne sait pas qu'Henri est son père. On lui a dit que son père était mort. Le film retrace l'histoire de cette transmission extraordinaire et douloureuse, où chacun des personnages découvrira dans le miroir de l'autre ses propres mensonges et renoncements. Paul devient le révélateur de toutes les frustations, de toutes les haines, de tous les désirs bafoués...

A Sète, les enquêtes d'Eve Castelas et de son équipe, membres de la brigade fluviale.