Jacqueline Johel

Jean Vignerond est accusé d'avoir tué un homme qui exercait un chantage sur lui.

Dans un cabaret toulonnais, Mario, scaphandrier de grand fond, s’éprend de Perrucha, une réfugiée espagnole qui ne rêve que d’une chose : devenir une chanteuse célèbre. Pour Perrucha, Mario s’endette et se voit contraint d’accepter une mission périlleuse pour le compte d’un pilleur d’épaves. Après un coma de deux jours dû à une plongée trop profonde, il y perd sa santé. A son retour à Toulon, Perrucha a disparu, retombée dans les bras d’un ancien riche protecteur beaucoup plus âgé, Marcadier. Fou de jalousie, Mario étrangle Perrucha. Puis il repart plonger. Perrucha, qui n’était pas morte, a compris le sombre dessein de Mario, et, sur les lieux de la plongée, fait tout pour qu’il soit sorti de l’eau en toute hâte. Mais il est trop tard: Mario a sectionné le tuyau d’oxygène qui le reliait à la vie.

Expulsés de son logement, Diogène Leguignon, lampiste à la S.N.C.B., et sa femme sont relogés dans un quartier populaire. Mais leur nouvel appartement recèle un trésor convoîté de tous.

Louis Bourdin est poinçonneur au métro parisien à la R.A.T.P., vantard mais peureux, travaille à la station « Quai de la Rapée ». Piqué de romans policiers, et secrètement amoureux d'Angélique, poinçonneuse du quai d'en face, l'idée lui vient de conquérir la gloire et la fortune en écrivant un roman, « Rapt à la R.A.T.P. » dont la trame est simple : profitant du jour que la rame à finances de la R.A.T.P., qui collecte quotidiennement la recette des stations à la fin de service, soit considérable, des gangsters particulièrement audacieux s'empareront de cette « grosse caisse ». Mais hélas aucun éditeur ne daigne publier sa prose, la jugeant « trop invraisemblable » Blessé par ces refus et par les railleries de ses collègues, il décide alors de prouver le contraire. Non sans le concours, malgré lui, de M. Paul Filippi, un gentleman « aristocrate du crime » entouré de ses sbires, et qui lui, croit à son scénario de hold-up...