Katharina Magiera

Mozart’s Requiem – his final and unfinished masterpiece – is an extraordinary work. Discover the piece at the Salzburg Festival in the hands of conductor Teodor Currentzis, the ensemble musicAeterna, Anna Prohaska (soprano), Katharina Magiera (contralto), Mauro Peter (tenor), and Tareq Nazmi (bass). Few musical works are as steeped in legend as Mozart’s Requiem in D minor, K. 626. Commissioned anonymously by the eccentric count Franz von Walsegg, the funereal oeuvre would become Mozart’s last: when he died on December 5, 1791, only the Requiem aeternam and Kyrie movements were fully composed and orchestrated. Completed by other composers (Mozart’s student Franz Xaver Süssmayer in particular) using Mozart’s sketches and notes, the resulting work weaves the emotions we associate with death into a timeless musical exploration of every human being’s destiny, and constitutes a powerful final testament to its creator’s genius.

La princesse de Judée, Salomé, s’ennuie au palais de son beau‑père, le roi Hérode. Sa curiosité s’éveille lorsqu’elle entend la voix de Jochanaan, prophète tenu prisonnier par Hérode qui en a peur. Obsédée par cet homme énigmatique et vertueux, Salomé est prête à tout pour le posséder, vivant ou mort. D’après la scandaleuse pièce homonyme d’Oscar Wilde, Richard Strauss livre, en 1905, l’œuvre qui devait confirmer sa place de successeur de Richard Wagner dans l’opéra allemand. « Danse pour moi, Salomé ». De cette injonction lubrique d’Hérode à la jeune fille découle l’une des plus emblématiques pages orchestrales de l’histoire de l’opéra : la danse des sept voiles. Un intermède hypnotique qui pourrait à lui seul résumer la mortelle ascension du désir qui parcourt cette partition à l’orchestration aussi riche que moderne. Une fulgurance d’une heure quarante où la metteuse en scène Lydia Steier convoque, pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, l’essence décadente de l’œuvre.