Eduardo Manet

To make a film about a poet, it is necessary to move away from all cinematographic purpose, all technical language, all aestheticizing intention; we should just think like him, in terms of image and animism, of arrow and spell. The film in question will then be a tree and every facet of his work a branch, the trunk his life. Thus this incipient metaphor will evolve in the form of the film, the body of the image is henceforth encircled by the cortex of sound, whose independent relief segregates its own layers of meaning, the cavities through which the silence of an army of ants searches for its center.

Le dictateur Anastasio, qui contrôle une île imaginaire, est chassé par un coup d’État organisé par l’archange Gabriel. Anastasio meurt et part à la conquête du ciel afin de rétablir son pouvoir sur terre. Cristóbal , un prisonnier qui vient d’être libéré pour devenir le nouveau chef de l’île, est alors contraint de fuir. Il se fixe au village de Tecunuman où il organise une révolte contre Anastasio et les représentants des compagnies nordaméricaines. Il est secondé par la Vierge, un personnage mystérieux incarnant l’idéalité et la pureté...