Karen Rencurel

En 1957, alors qu'il va partir faire son service militaire en Algérie, un jeune homme retourne dans son village natal pour assister au remariage de sa mère. Dans la nuit, son père mort lui apparaît demandant vengeance.

Michel, auteur de livres pour enfant, a toujours été gâté par l'existence, jusqu'au jour où sa femme le quitte pour un Chinois. Il se lance a leur recherche afin d'achever son rival.

Claire et Robert ont chacun leurs petites habitudes. Robert ne quitte jamais leur manoir bordelais, où il écrit des romans à succès, tandis que Claire voyage aux quatre coins de la planète avec des amants d'occasion qui ne la détournent jamais vraiment de son mari, qu'elle aime sincèrement. Un jour, de retour d'un périple sentimental, elle découvre que les domestiques ont changé et que son mari est à présent accompagné d'une troublante secrétaire, aussi discrète qu'omniprésente, Cécile. Immédiatement jalouse, Claire décide de préparer une terrible vengeance : pousser Cécile dans les bras de Robert. Mais ce petit jeu pervers a ses inconvénients...

Dans la grande salle d'un hôpital militaire, un enfant d'une dizaine d’années, rampe sous les lits des blesses. Afin de l’écarter des troubles de la guerre, la mère l'envoie chez une vieille femme luthérienne, la mère Cazal qui vit avec sa fille Suzanne, dans une maison perdue au milieu des montagnes.

A Paris, Lulu, policier passionné, travaille avec la foi d'un débutant, malgré la bureaucratie sclérosée, l'incompétence ou la négligence de certains de ses collègues. Dans son nouveau poste d'inspecteur des stupéfiants, il essaie de rester sain d'esprit alors qu'il est témoin du pire de la condition humaine.

Un juge est appelé à juger un crime dont il est le coupable. Ce cas de conscience, avouer ou non son crime, est le prétexte à bien des mufleries improbables, spectacle féroce des rapports humains, insupportable à regarder… si le rire n’était pas là pour nous en désolidariser. Comédie-vaudeville en trois actes, représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le 21 août 1866. Mise en scène Jean-Louis Benoit au Théâtre National de Marseille La Criée en 2010.