Jérémie, 17 ans, habite un petit village. Il aime séduire les filles, fumer du pot et faire des mauvais coups avec ses amis. Son père Régis, qui s'occupe d'une scierie, multiplie les efforts pour éviter que son fils ne devienne délinquant.
Parlez-nous d'amour dénonce le processus d'aliénation des masses mis en place par les émissions de variétés. Il dresse également un portrait particulièrement triste de leur public.
Bernadette, femme d'avocat, quitte la vie urbaine pour aller vivre à la campagne avec son fils de 5 ans. Elle y rencontre Thomas, un paysan qui conteste les monopoles dans l’agro-alimentaire. Dans sa représentation naïve, le retour à la terre, fort populaire chez les intellectuels des années 1970, fournit la principale cible à l’ironie de Gilles Carle.
Un proxénète québecois déménage dans une ville minière rurale avec un groupe de prostituées pour ouvrir un bordel dans un vieil hôtel décrépit, au milieu des premiers signes avant-coureurs de l'éclatement imminent de la Seconde Guerre mondiale
Au lendemain de l'insurrection de 1837, huit cents patriotes sont enfermés à la prison de Montréal. Parmi eux, une centaine de condamnés à mort. Au petit matin du 14 février 1839, Marie-Thomas Chevalier De Lorimier et Charles Hindelang apprennent qu'ils seront pendus le lendemain.
Aux environ de 1870, dans un milieu bourgeois, Elisabeth, femme sage et respectable, encombrée de nombreux enfants, veille son mari qui va mourir. Par la grâce d'un somnifère, elle revit, instant par instant, sa jeunesse tumultueuse et tente en vain de s'y perdre à nouveau.
L'exode de 600 000 Canadiens français partis gagner leur vie en Nouvelle Angleterre au début du siècle. «Notre projet initial était de faire une minisérie pour la télévision. Puis le scénario a vivement intéressé le producteur René Malo qui, avec enthousiasme, s'est associé à nous dans cette aventure, a fourni plus d'un septième du budget et nous a permis de produire non seulement une série de six épisodes pour la télévision, mais aussi deux longs métrages.
1987. À Woonsocket, Jean-Baptiste Lambert se souvient de la saga et des luttes des 600 000 émigrés canadiens-français devenus autant d'Américains. «Avec Les Tisserands du pouvoir, Claude Fournier a plongé dans la grande aventure. Une coproduction de plus de sept millions de dollars avec la France et une distribution imposante qui nous permet de voir défiler sur l'écran presque toutes les têtes connues du cinéma québécois, en plus d'une bonne brochette d'acteurs français.»