Strapon Jane

Il ne fallait rien moins que l’imagination hors normes de Tanya Hyde pour oser un tel film. D’emblée, ce sont des religieuses qui, dans les toilettes, se livrent séparément puis ensemble à une masturbation en règle, les doigts enfoncés dans la chatte et un gode dilatant à l’envi leur petit trou. Quant au prêtre qui les confesse, il leur donne l’absolution avec son « goupillon » que la bouche gourmande de ses ouailles engloutit avec avidité. C’est encore dans les toilettes d’un club qu’une inquiétante Junon – latex rouge et casquette – excite son clitoris, engame une verge anonyme qui s’offre à elle à travers le trou d’un mur avant de se retrouver, dans un fauteuil « gynéco », un gode monstrueux fiché dans l’anus.

Une jupe rouge champêtre et, dessous, pas de culotte, ainsi se présente notre première héroïne aux deux gaillards qui l'attendent pour lui faire subir, recto et verso, de délicieux outrages. Trois "gentleman" enfoncent sans pitié leurs doigts dans l'anus rougi et dilaté de la "maitresse" qui a tenté de les dominer. Alors que deux filles aux goûts saphiques prononcés se défoncent mutuellement le petit trou à l'aide d'instruments, dans la pénombre d'une géôle, d'habiles matones en uniforme usent de leur prisonnier comme d'un instrument de plaisir...

Bienvenue dans l'univers dépravé et fantasmatique de Strangelove. Un nom parfait pour ce réalisateur qui mêle sans complexe l'étrange, le bizarre et le sexe. Des filles splendides dans des tenues fétichistes très sophistiquées pour des scènes hard d'une rare intensité. Ree Petra est confrontée à d'étranges clowns aux sexes imposants. Lolly, Katie ou Renée jouent avec des vibros énormes, branchés sur le 220 quand elles ne se double pénètrent pas.