Misael Saavedra

Argentino Vargas, cinquante-six ans, débarque à Buenos Aires. Debout, dans le hall central du théâtre San Martín, il attend que quelqu'un vienne le chercher et l'emmène au dixième étage où a lieu la projection du film dont il est le protagoniste. Il n'a jamais mis les pieds dans un cinéma. Misael Saavedra, également invité à la projection, se perd dans le théâtre, à la recherche de la salle. Le grand bâtiment, ses toilettes, escaliers, ascenseurs et ateliers sont les véritables protagonistes de ce mystère que découvrent deux hommes étrangers à cet environnement.

Lisandro Alonso returns to La Pampa, to the same locations of Freedom, to shoot his Carta para Serra (or Sin título), with a camera that seems to float among the vegetation. He has the company of Misael Saavedra, and yet instead of looking back (or making a tribute to his actors, because that was the subject in Fantasma) this movie seeks to be a prologue for his next one.

A man chop down trees, organizes the trunks, cleans them, stops to defecate, lunch, nap and continues to sell their timber.

Un avant-poste reculé au fin fond de la Patagonie, en 1882, durant la prétendue « Conquête du désert », une campagne génocidaire contre la population indigène de la région. Les actes de sauvagerie se multiplient de tous côtés.